Une rencontre particulière (NC-18)

[Hrp: désolé pour le retard Seilas, j'ai eu pas mal de complications.]

Après mon affrontement contre le centaure de flammes qui se nommait Bélial, je désirais rentrer chez moi, je voulais vraiment m'allonger dans l'herbe pour espérer profiter des quelques éclaircies et réfléchir au moyen de faire plus amples connaissances avec le juge. Toutefois, quelque chose n'allait pas, j'avais la gorge sèche et je commençais à doucement fatiguer; j'avais faim ! En effet, mon dernier repas datait déjà un peu, il était temps pour moi de sortir les crocs et de me désaltérer ! C'est pour cette raison que je me rendis d'abord dans la forêt, domaine m'appartenant ce qui me laissait libre de vider un pauvre petit chasseur aventureux.
Je marchais sans émettre le moindre bruit... Je voulais repérer une proie le plus rapidement possible, mon étonnante ouïe de louve-garou analysait attentivement les alentours et je ne bougeai plus jusqu'à ce qu'un craquement de brindille m'indique la présence d'une autre personne !

*Cent mètres nord-ouest !*

Je fusai à grande vitesse dans la direction du chasseur et lorsque je lui tombai dessus, je le saisis par les épaules et le plaquai contre un arbre. Je le regardais droit dans les yeux avant d'user un peu d'hypnose:

-Tu te tais, tu n'auras pas mal et tu t'endormiras dans deux minutes.

Quand je lus dans son regard l'absence de résistance due à l'hypnose, je m'approchai de son cou pour planter mes crocs dans la carotide et commencer à m'abreuver de son liquide de vie tout en dosant correctement pour ne pas le tuer. Après que mon appétit soit rassasié, je laissais retomber le pauvre chasseur le long de l'arbre et il s'endormit. Voilà une bonne chose de faite, maintenant, il ne me restait qu'à retourner dans la tour des juges afin de mettre la main sur ce fameux Seilas Singhär, juge de l'orgueil. Toutefois, avant de me téléporter à mon étage, une vérité me sauta au yeux. C'est un homme tout de même, il serait sûrement content de manger un peu de viande cuite au feu de bois avant de... faire connaissance ! Je fis donc une petite course avec une belle biche que je finis par poser sur mes épaule avant de disparaître de la forêt pour me retrouver dans mon jardin à la seconde suivant. Je laissai retomber l'animal sur l'herbe. Il me fallait la découper et faire un joli feu pour la cuisson et pour cela, j'allais utiliser l'unique lame que je possédais, ma magnifique Slayer. Je coupai plusieurs branches du premier arbre à ma droite que je recoupai en brindilles, je les disposai en forme de tipi sur une petite parcelle de terre et je finis par déposer quelques pierres autour du feu. Je rajoutai deux branches en forme d'Y qui serait les pieds pour tenir la viande que j'aurais piquée sur une dernière branche. Enfin, j'allumai le feu grâce à mes sphères de ce type.

-Passons à la découpe maintenant.

Je m'approcher de la rivière pour éviter de mettre du sang sur la pelouse et en quelques coups de lame, je lui avait coupée la tête et enlevée la peau. Je m'arranger pour avoir trois belles pièces de viande que je transperçai d'une pique en bois. Le petit repas destiné à ce juge était prêt, je me débarrassai de la carcasse en la lançant aussi loin que je le pouvais hors de la tour et j'allai poser les viandes au dessus du feu. Maintenant, je devais faire venir ce fameux Seilas, je me rappelai alors qu'il résidait juste au dessus, je tapai donc trois fois sur le plafond en espérant qu'il descende ! .

Je me prélassais dans mon fauteuil qui faisais office de trône somptueux. Ma tête appuyé sur ma main, je m'ennuyais... Un ennui comme ça était inimaginable. Alors je restais dans l'ombre de mon 6ème étage, à moitié somnolent.

Soudain trois bruit venant du sol retentirent. Je me rappelais que j'avais toujours détesté les voisins bruyants surtout dans ces moments... Le 5ème, c'est celui de la juge de l'Envie. Je l'avais déjà rencontré... Au flanc des Carpates si je ne m'abuse. Je devais la récompenser pour sa quête... Malheureusement pour elle, je ne pus lui donner la sphère qu'elle désirait. Mais ces souvenirs n'étaient pas les plus marquants, c'était plutôt son exquise beauté qui se rappelait à moi.

Je sourit, pensif. Il était peu être temps d'aller dire bonjour à cette voisine non ? Je passais devant un des innombrables miroir de ma demeure, je contemplais mon reflet avec envie de moi même. Parfait ! Comme d'habitude...

J'empruntais l'escalier menant au cinquième étage puis je fis face à la porte de ma chère voisine. Mon nez fut inondé d'une bonne odeur de viande, cela venait-il de l'intérieur de cette demeure ? Peut être... Quel est le proverbe déjà ? Qu'on ne peut avoir le beurre, l'argent du beurre et le cul de la crémière... Ce proverbe ne ce vérifie pas du tout car si j'obtenais le cul de la crémière, le beurre et l'argent du beurre ne serait pas d'une grande difficulté à avoir...

Je toquais à trois reprise et attendit impatiemment devant la porte.

La porte s'ouvrit en un coup de vent et je pu apercevoir l'habitante du 5ème étage, la magnifique Irina, Juge de l'Envie. Elle souriait, charmante comme tout. Je restais impassible, mais il fallait le remarquer, elle était envoûtante.

- Bonjour Seilas, je t'en prie, entre !

Moi qui m'apprêtais à lui demander pourquoi elle avait taper à son plafond et m'avait déranger, voilà qu'elle m'invite en sa demeure... Je ne dirais pas non, le cul de la crémière et le beurre, rien qu'à l'odeur me paraissent satisfaisant. Silencieusement, sans rien j'entrais à pas assuré, évidemment. Elle ferma la porte et me dit que je pouvais enlever mes chaussures et les glisser dans le hall. J'obéis sans broncher, c'était chez elle après tout. Elle fit de même puis me dirigea vers le centre de l'étage qui représentait un genre de musée d'objets tous différents des autres. C'est objet vient de là ou là m'avait-elle dit, j'avais écouter d'une oreille intéressé et j'étais rester sage et gentleman. Elle me poussa gentiment vers le jardin ou cuisait une magnifique viande étant à présent à point.

- Mon cher, j'ai exceptionnellement fait cuir quelques morceaux de viande au feu de bois, restaure-toi donc pendant que je vais me laver.

Je lui jetais un regard interrogateur. Se laver, en un pareil moment... Cela était ma réaction de gentleman, mais une autre partie en moi pensait : se laver ? Besoin d'aide ma belle ? Je souris à cette dernière car en moi naissait quelques désirs charnels... Tout de suite elle s'expliqua.

- Je sors tout juste d'un combat avec un cheval bougie mais pas d'inquiétude, je ne serai pas longue, j'ai hâte de mieux te connaître ... !

Moi aussi petite déesse, j'en ai l'envie, et comme toi j'en ai hâte ! Je lui répondit ceci :

" Merci tout d'abord pour cette invitation ma chère Irina. Et n'ait crainte, va donc te soulager de cet horrible combat qui à du t'être si difficile... "

Elle partit, et avec un clin d'oeil qui amusait mon ego elle partit dans la salle de bain. Je restais devant la viande cuite... Quelques secondes. J'éteignit le feu pour pas que la viande soit carbonisé au cas où j'aurais faim pour plus tard. Le temps n'était pas aux plaisirs de mon estomac mais d'autre chose...

Je poussais silencieusement la porte des thermes, sans qu'Irina m'entende, je voulais la surprendre. Elle était dans un grand bassin d'eau bouillante et faisait dos à la porte donc à moi aussi. Elle chantonnait, d'ailleurs plutôt bien. L'eau cachait son corps nue jusque le haut de sa poitrine... Tout habillé je m'approchais discrètement puis je m'assis derrière elle, mes pieds touchant l'eau bien chaude. Mes mains se posèrent fermement sur ses épaules, elle sursauta et son visage se tourna vers moi.

" Je me suis dit qu'après ce combat tu aurais bien besoin de te détendre, me tromperais-je ? "

Sans attendre sa réponse je me mit à lui masser divinement les épaules... évidemment, j'étais bon masseur.

Je pliais mes vêtements soigneusement et je les déposai dans un coin de la pièce, je devrais les laver mais cela attendrait bien évidemment. Je m'approchai du bord de l'eau chaude, contente d'enfin profiter d'un peu de réconfort et je me mélangeai à la vapeur des thermes en me laissant tomber avec douceur dans le liquide chaud.
Je me sentais comme portée par un petit nuage, c'était vraiment agréable si bien que je me mis à fredonner une petite musette de mon enfance, j'étais à mon aise, tranquille, et pas seule ! Je vis deux jambes descendre de part et d'autre de moi et finalement, deux mains se posèrent sur mes épaules. Ainsi donc mon invité était plus entrepreneur qu'il ne le laissait croire !

" Je me suis dit qu'après ce combat tu aurais bien besoin de te détendre, me tromperais-je ? "

Je tirai la tête en arrière pour lui répondre avec le sourire alors que ce dernier commençait à me masser les épaules avec expertise.

-Du tout Seilas, j'apprécie cette attention même si tu n'es pas vite gêné ...!

La petite touche d'ironie fit apparemment son effet car je vis un sourire se dessiner sur son visage. Je me remis droite pour profiter pleinement du massage que se plaisait surement de me faire ce juge orgueilleux.

-Parle-moi de toi, qu'as-tu vécu d'intéressant ces derniers temps ?

Je voulais entendre une de ses histoires pendant que je me reposais dans les thermes et que mes épaules se décontractais sous les pressions expertes de mon convive.

Elle tourna la tête vers moi, le sourire aux lèvres, ma présence ne la dérangeait pas, qui pouvait-elle déranger après tout ? Elle se comportait comme je pensais. Elle dit qu'elle apprécie et j'en suis flatté, elle me fait remarquer que je ne suis pas gêné de la scène, sur cela je souris et dit d'un ton espiègle :

" Si tu savais le nombre de situations dans lesquelles j'aurais du être gêné... "

Elle avait l'air d'apprécier, son coup s’entortillait à chacune de mes pressions de maître exercé sur sa peau si douce... Puis, rompant le silence elle fit :

- Parle-moi de toi, qu'as-tu vécu d'intéressant ces derniers temps ?

" De moi... ? "

Je fit un long sourire, j'aimais bien ce sujet. Mais bizarrement rien ne me vînt à l'esprit... Non, rien...

" Peu de choses je le crains, depuis mon arrivée ici je dois dire que je m'ennuie quelques peu, les combattants ici sont inintéressants... Ah ! J'ai rencontré un ange sur le Flanc des Carpates... plus belle que la beauté personnifié elle semblait plus grande que ces monts enneigés à mes yeux. "

Mes mains s'arrêtèrent de masser un instant, puis reprirent le mouvement légèrement plus bas dans le dos. Puis je lui dit :

" Toi, parles moi donc de toi... Je ne sais rien de toi hormis ton nom et ta beauté alors que je suis en ta demeure à te masser dans ton bain. Est-ce un mauvais sort que tu m'a jeté ? N'est-il pas réservé à la Juge de la Luxure ? "

Au début je n'en revint pas, je ne parlais pas de moi mais d'elle... Et bien, on est vraiment prêts à tout pour quelques satisfaisants désirs, du moins c'est ce que je pensais vue de l'esprit de mon orgueil.

Irina me répondit avec une grande simplicité. Elle n'était apparemment pas du genre à utiliser des sortilèges pour charmer un homme. Elle ajouta que mon instinct masculin avait bien pris les choses en main et qu'elle n'y était donc pour rien. Puis elle me parla de ses derniers combats, c'étaient contre des monstres infernaux qui étaient bien peu amusants à vaincre tellement leur puissance était ridicule et j'eut une petite pensée à ce moment : l'orgueil te va à merveille...

Elle me fit ensuite l'éloge de la seule juge que je n'avais pas encore personnellement rencontrer... Aji, la Juge de la Colère. Cette dernière ne m'avait jamais inspiré grand intérêt, très discrète, peu souriante, je ne m'étais jamais intéressé à elle non plus... Peut être devrais-je y remédier. Mais je chassais l'image d'Aji de mon visage, aujourd'hui c'était Irina qui devait occupé mon esprit... Du moins en ce moment, car je n'étais pas très enclin à m'attacher aux gens, leur défauts parvenaient un jour à l'autre à mes yeux et je ne supportais pas l'imperfection. Je ne supportais que moi, essentiellement !

La belle juge de l'envie se leva alors après avoir terminé son bain. Je fis de même en jetant un regard baladeur sur ses formes qu'elle me présentait de dos. De bas en haut, revenant vers le bas, puis le haut... Ce n'était pas un mauvais morceau. J'esquissais un sourire satisfait, la perfection à ce niveau là était apparente. Je levais la tête pour croiser son regard malicieux, elle me dit :

- Vas donc manger cette viande pendant que je me me sèche !

" D'accord. "

Elle partit se sécher de l'autre côté de sa salle de bain. Je me dirigeais vers le petit jardin, je décidais qu'il fallait attaquer l'hors d'oeuvre avant le plat... Même si quelques amuses gueules m'avaient donné faim dans ces thermes. Je pris Anya et commençais à prendre un morceau de viande, je la dégustais rapidement, j'en reprit puis après ce copieux repas j'attendit Irina qui devait être dans sa chambre, elle ne s'était pas subtiliser à mon regard qui l'avait traverser sa demeure en direction de la chambre à coucher.

Patience... Je profitais de la vue, le paysage... Magnifique. La perfection s'était montré dans bien de choses aujourd'hui, et encore je n'avais rien vu. Irina sortit de la chambre, sensuellement vêtu... La perfection se notait sur tout son corps aussi !

Elle était vêtu d'une splendide robe bleue assez fine et courte mettant en avant de belles formes. La sobriété de l'habit n'était pas négatif, non c'était même l'inverse, la simplicité rendait encore plus avantageux son corps de déesse. Elle s'approcha avec beaucoup de grâce et s'exclama en un sous-entendu :

- J'espère que c'était bon !

" Beaucoup de choses ici m'ont l'air délicieuse...

Je la dévorais du regard, de haut en bas, de bas en haut... en bas ! Puis elle me fait un sourire et me pose une question simple, si j'avais vécu l'horreur et les doux plaisirs de la vie. Mon esprit riait de cette question. Moi qui avait vécu si longtemps... Brièvement je répondis car je vis bien que cette question n'était que l'amorce pour une prochaine.

" Sache que chaque horreur et différente, comme chaque plaisir, on peut en aimer certain, en détester d'autre. La vie n'est qu'un fluctuation de points positifs et négatifs, je connais des horreurs et je connais, oh bien, des plaisirs, mais je ne tend qu'à en trouver d'autres plus intenses... "

Comme je m'y attendais elle posa une nouvelle question, qu'est ce qui me ferais plaisir maintenant... Elle alla derrière moi, me tira un peu en arrière mis son front sur le mien, ses cheveux tombait dans mes yeux... Ils sentaient bon. Puis elle dit d'un air sensuel, fais le moi savoir et partit dans sa chambre à toute vitesse. Elle tentait de gagner au jeu de cette séduction, mais j'étais joueur.

Alors qu'elle arrivait dans sa chambre elle me vit assis sur le lit, je m'y étais téléporté. Elle fut quelque peu surprise, je m’avançais vers elle, j'étais plus grand, plus imposant... À pas assuré et grands j'arrivais face à elle et j'approcha ma bouche de son oreille et lui susurra :

" On dirait bien que c'est toi qui à envie d'un petit plaisir, non ? "

Ma main se posa sur sa joue, mes lèvres s'approchèrent des siennes, elle rougissait, j'étais calme. Avant qu'elles ne puissent toucher les siennes je reculais avec un grand sourire.

" Fais le moi savoir. "

Irina fut surprise en me voyant déjà dans sa chambre, après lui avoir effleuré les lèvres des miennes et lui avoir susurré "fais le moi savoir" comme elle l'avait si bien dit il y a pas de temps, je me reculais et alors, le vampire louve-garou me poussa. J'atterit sur le lit, couché de tout mon long et uje n'eut à peine le temps de bouger qu'elle était à califourchon sur mon corps de Dieu. Elle n'avait pas pu résister à mes charmes extraoridnaires et brutalement s'était laissé poussé par le désir bestiale, je lui souriais, elle se penchait vers moi, m'offrant une superbe vue sur son décolleté que j'embrassais du regard.

- Nous devrions alors commencer tout de suite....

Le jeu était déjà fini ? Dommage, j'aurais pensé qu'il aurait duré plus longtemps, ce divertissement de séduction m'amausait. Mais bon, attaquons le plat de résistance, mes deux bras allèrent saisirent brutalement la juge lorsque celle-ci disparut en une brume pourpre et elle se réapparut deux secondes plus tard sur la table où elle avait posé sa serviette en disant avec un air narquois :

- Le désir, il n'y a plus alléchante torture !

Alors que je venait de comprendre que le jeu n'était pas terminé mais venait de commencer, le sourire sur mon visage disparut... Redevenu impasible et pâle je me relevais lentement, une petite idée en tête. Je dégaine ma dague, Anya et je coupais les boutons de ma chemise avec sensualité tout en disant :

" Une terrible torture. Dommage que tu ne sois pas régie par le désir... Tu perd bien des choses. Enfin, bref, si je dois satisfaire mes désirs je devrais peut être aller voir Isadora ou même Aji. Elles sauront éprouver... "

Je laissais un léger silence alors que je finissais de couper tous les boutons de ma chemise pour laisser un torse bombé et musclé, et très attirant, apparaître aux yeux de la Juge. Grâce à mes sphères, l'atmosphère devint plus sombre hormis sur mon corps qui lui paraissait plus lumineux, j'avais dans la séduction, une grand expertise des sphères et beaucoup d'espérience. Le contraste formé me faisait centre de la pièce et Irina, spectatrice de ma beauté.

" Oui... Elles, elles sauront au moins éprouver... un grand plaisir ! "

Elle souriait, n'était-elle point charmé ? Impossible, pas devant ma magnifique personne. Non, je pense qu'elle venait tout juste de trouver un autre moyen pour continuer ce petit jeu excitant. Alors que j'étais à présent torse nu devant elle, elle me demanda si elle nétait pas assez désireuse pour moi. Oh mon Dieu que non, mais cela ne devait pas s'arrêter là. Elle fit alors tomber les bretelles de sa robe horsde ses épaules et les laissaient tranquillement glisser. Elle voulait que je craque.

Mais elle continuait tout doucement et je commencais à m'impatienter. Puis elle enleva entièrement sa robe mais malheureusement son corps se subtilisa à mon regard par un élcat de lumière intense qui ne me permettait que de voir sa silhouette. La saleté ! Elle passa alors devant moi, nu, sans pour autant être exibée et se réfugia dans son lit où elle pu enfin stopper sa magie, mais cette-fois ci ce sont les couettes qui la cachaient... C'était l'apothéose.

- Veux-tu toujours rendre visite à mes collègues maintenant ?

J'abdique, la juge de l'envie avait été plus forte aujourd'hui, mais je prendrais bien ma revanche un autre jour. Quoi qu'il en soit le plat de résistance attendait sous ces couettes et il était bouillonant. Je souriais à Irina et m'avança vers elle, grimpa sur le lit marchant un quatre pattes vers elle de façon bien sensuelle. J'approchais mon visage du sien, et lui volais maintenant un baiser langoureux. Par la suite je lui dit :

" D'accord, elles attendront leur tour... À nous deux pour l'instant. "

Voilà qui était fait. Après que je lui ai réservé ce baiser pour privilégier ce moment elle me pris par la nuque, me caressa la joue, se mit face à moi puis finalement attrapa ma nuque et m'embrassa plusieurs fois avant que ses lèvres s'appuient longuement sur les miennes une nouvelle fois.

Ceci achevé je n'eut le courage que de recommencer. Nos deux corps entrelacé étaient encore séparés par le mince tissu des draps. Mais mon corps de divin semblait épouser le sien. Je glissai ma main dans ses cheveux que je ramenais en arrière pour savourer la beauté de son visage. Puis je la posais derrière sa nuque et j'amenais d'un douceur attentionné son visage vers le mien. Au lieu d'embrasser ses lèvres, ma bouche alla droit vers son coup que je caressais de mes baisers multiples tout en descendant progressivement.

Alors que mes baisers n'en finissait plus de descendre, ma main droite agrippa un pan du drap pour l'ôter du corps d'Irina dévoilant une superbe poitrine. Mes lèvres eurent finirent le coup et prirent la direction de son torse puis de sa poitrine, mes deux mains tenaient à présent son dos, j'aurais volontiers usé du temps pour que ce moment continue bien assez longtemps...

Plus rien n'avait d'importance à présent... L'Envie de la juge allait être satisfaite !

Mes lèvres parcouraient tout le haut de son corps, et commençait à s'éterniser près de cette belle poitrine. C'est à ce moment que je me dis qu'il y avait du bon à devenir Juge... Quoi qu'il en soit, je sentais ma partenaire frissonner et cela me poussait à m'appliquer encore plus, j'aimais être serviable dans ce genre de moment, mais apparemment elle aussi.

Irina, me poussa sur le côté pour rouler sur moi et échanger les places. À mon tour ? Je ne dis pas non. Elle était à nouveau à califourchon sur moi, ses hanches près de miennes, il me tardait de retirer ce drap gênant. Mais je me contenais. Elle s'allongea sur moi, me prit les mains, me les plaquant contre le lit comme prisonnier de cette agréable torture qu'elle allait me donner. Elle me couvrit alors de baiser, sur les joues. Puis elle descendit à mon torse pâle, et musclé.

Mon dieu... Je frissonnais ? Possible, ses baisers sur mon torse me faisait ressentir des choses que j'avais oublié. Ou plutôt que je n'avais pas ressentis depuis longtemps, mes dernière amantes n'étaient pas très amusantes... Quoi qu'il en soit j'étais bien heureux qu'Irina soit différente.

Je la poussais vers l'arrière et elle tomba allonger sur le lit, je sortais des draps portant encore mon pantalon, des pan de draps cachaient encore la partie inférieure de son corps... Je ne m'en soucia point, ma bouche se portait plutôt vers sa poitrine. C'était moi qui étais à califourchon sur elle, une main sur un sein, me ma bouche faisant de l'effet à l'autre, mon autre main se baladait plus bas, je sentis Irina apprécier... Enfin je pense.

Et cela repartait de plus belle, ma partenaire frissonnant, pleine de chaleur, la peau brûlante. Elle nous fit tourner sur le côté laissant alors le drap gênant se dérober à nos étreintes. Elle, sur moi, cette fois-ci n’ayant plus rien pour se soustraire à ma vue, à tout mes gestes. C’est ainsi qu’elle me couvrit de baiser tous plus majestueux que les autres. Ses mains habiles parcoururent mon torse puis descendirent plus bas, vers mon foulard, vêtement retenant une des dernières gênes. Elle l’enleva rapidement mais ne continua pas, ne résistant pas à la tentation de se nourrir de mes lèvres comme si ces baisers lui donnaient énergie dans ses actions. Déposant quelques baisers sur mon corps divin. Elle s’agrippa encore à mon corps et roula une nouvelle fois sur le côté, mais nous tombâmes à terre, hors du lit et de son humidité naissante. Elle fut la première, moi sur elle, mais malgré le choc, elle resta accrochée à moi, sans lâcher prise. Son corps nu se serrant au mien.

À mon tour je roulais sur le côté la dégageant du sol. Mes mains parcoururent son dos à la recherche de caresses et d’apaisement pour ce choc. Puis mes lèvres demandèrent plus. Je la poussa hors de moi puis mes bras attrapèrent ses cuisses et j’avançais vers le mur lui donnant un nouveau choc lorsque son corps frappa contre celui-ci.

Mes lèvres s’emparèrent de son, de sa poitrine, de son bas ventre alors que mes bras la soulevaient de plus en plus. Puis je la jeata sur le lit avec brutalité réveillant en moi bien des désirs d’homme. Le reste allait être bien savoureux !

Je ne voulais plus le lâcher, il m'appartenait, il était mon trophée de cette nuit, rien ne pourrait changer cela ! Nous restions ainsi soudés par nos lèvres, savourant chaque pas de la danse infernale que menaient nos langues pendant que mes jambes se resserraient autour de lui ! Nous changeâmes toutefois rapidement de position, Seilas voulait vraisemblablement m'avoir sur lui et plus sous lui pour pouvoir m'offrir de douces caresses sur toute la longueur de mon dos pendant que j'étais toujours occupée à délecter mon plat. A chaque pression de ses doigts sur ma peau, je sentais en moi la température montée un peu pour finir par exploser lorsque mon partenaire nous redressa et me plaqua contre le mur, quittant mes lèvres et me tenant par les cuisses ! Il couvrit mon cou de baisers aussi doux les uns que les autres tout en levant graduellement les bras pour me faire monter et lui ouvrir de nouvelles portes à sa bouche avide. C'était autour de ma poitrine qui s'était étonnement sensibilisée par rapport au début de notre jeu charnel. C'était agréable à un point tel que je tirais la tête en arrière pour souffler de manière accentuée, il savait faire plaisir aux femmes, c'est sûr.

Il s'arrêta soudain pour me lancer littéralement sur le lit. Son instinct animal semblait se réveiller enfin; il était temps de passer à la vitesse supérieur, à un tout autre ordre de plaisir... ! Alors qu'il s'approchait de moi, alors qu'il se penchait sur moi, je me décidai à lui offrir ce qu'il n'avait pas encore pu gouter ! J'entourai sa tête entre mes doigts fins, les passant dans ses cheveux d'ébène pour l'embrasser une énième fois et lorsque je lui laissais à nouveau respirer, j'abaissai doucement sa tête vers ma poitrine en lui souriant paisiblement. Il est vrai que nous étions sur le point d'entamer l'étape suivant mais pour cela, il fallait calmer le jeu. Je n'arrêtais pas de le pousser vers le bas et bientôt il avait passé le bas-ventre... Je pense qu'il avait compris ce que je désirais .. !

Ma belle Irina frémissait de plaisir, évidemment. Ses doigts passèrent dans mes beaux cheveux soyeux, après plusieurs baisers passionés, elle poussa ma tête un peu plus vers le bas, tout en lui recouvrant de baisers, d'abord dans le cou puis sur la poitrine, puis sur son ventre et son nombril et enfin... Bien plus bas.

Ma langue tout en émoi s'attela à la tâche réalisant les désirs les plus profonds d'Irina. Déjà son corps frémissait et tremblait, se soulevant par moments, moi je restais sérieux et profond. Alors que mon visage perdurait en bas, mes mains se posaient sur ses cuisses afin de les écarter plus encore.

Mais lorsque je commençais à m'impatienter je relevais la tête et remontait peu à peu, visage à visage pour à nouveau l'embrasser. Je ne fit pas le même caprice, je désirais plus, je méritais plus. Alors, ma solide arme, instrument masculin, s'enfonça lentement en mon ennemie jusqu'à la garde...

Mes lèvres toujours au siennes, j'avais senti un gémissement qui me fit sourire entre deux baisers. Mon corps était dans le sien, et depuis longtemps je n'avais pas sentit une telle chaleur, et une telle envie possédant ma partenaire... Enfin...

Au départ, lentement, mon corps se pliait et se dépliait pour donner des coups de reins forts généreux à cette dame. Un désir montait en moi, des envies plus brutales, alors, toujours au dessus d'elle, mes deux bras s'emparèrent des siens pour les plaquer contre le matelas tandis que cette fois-ci j'étais plus rapide, plus entrepreneur et plus puissant et cela n'avait rien à voir avec quelques sphères que ce soit, je n'avait aucunement besoin de ça pour satisfaire même la plus éternelle insatisfaite qui s'offrait à moi.

À présent, Irina était mienne, succombant à mes attaques et chevauchés épiques, mais cela ne faisait que commencer...