Devils Game
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Forum-RPG inspiré des univers fantastiques et d'épouvantes. Orienté action et pour public averti
 
AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment :
Smartphone 6,8″ Samsung Galaxy S23 Ultra 256Go ...
Voir le deal
799 €

 

 Irina Barretta, l'envieuse

Aller en bas 
3 participants
AuteurMessage
Irina Barretta

Irina Barretta


Messages : 198
Date d'inscription : 17/02/2013
Localisation : Là où le pouvoir est.

Feuille de Personnage
Rubis Rubis: 50
Points de Réputations Points de Réputations : 5
Rang : D

Irina Barretta, l'envieuse Empty
MessageSujet: Irina Barretta, l'envieuse   Irina Barretta, l'envieuse Icon_minitimeVen 9 Aoû - 21:18


Carte d’identité

Nom : Barretta
Prénom : Irina
Age : Je me suis perdue dans le temps, ne m'en voulez pas Wink
Sexe : Femme
Nationalité : Tout droit venue de ton âme.


Autres informations :

Race: Hybride - Vampire/Louve-garou

Apparence physique :


On a toujours dit de moi que j'étais la représentation vivante de la beauté. Très flatteur n'est-ce pas ? Je ne me suis jamais sentie très belle, c'est ce que je disais à mon premier compagnon, du temps où les religions se faisaient encore la guerre en Espagne. Mes yeux sont si vides et inexpressifs... A cela il me répondait que mes deux joyaux étaient d'une intime profondeur océanique que seul son amour pouvait lire. A mon nez trop discret me disait-il que sa coquetterie l'amusait. Mes lèvres inégales me dérangeaient d'avantage à cette période mais c'est sur un tendre baisé qu'il m'affirmait qu'elles en faisaient plus d'un envieux. Ma peau de marbre blanc ne laissait transmettre aucune chaleur et il me rassurait par de douces caresses du bout de ses doigts accompagnées de mots exprimant la froideur douce d'un air pur.
Un grand homme. Comment maudis-je le destin lors de notre séparation... !

Cela ne vous suffit donc pas ? Une autre personne qui accompagnait ma vie pendant de courtes années me faisait autant de bien que de mal. J'enviais tout chez elle. Ses longs cheveux blonds me rappelait l'or pour lequel s'étaient battus des civilisations en Afrique. Etonnée, elle me répondait que ma chevelure brune lui rappelait, par le toucher, son jardin d'enfance, à l'herbe douce voulait-elle surement faire allusion. Elle enchérissait aussi par le souvenir qu'elle avait des vagues d'une plage qu'elle aimait bien, souvenir qu'elle vivait rien qu'en admirant les ondulations de mes cheveux. En plus de ça, ses généreuses formes ne me laissaient qu'une envie. Avoir les mêmes. A cela, en plein partage d'émotions et de sensations divines qu'étaient les nuits avec elle, elle m'assurait qu'un corps plus parfait que le mien serait sans nul doute celui d'une déesse. Etait-ce des paroles animées par le plaisir qu'elle ressentait sur le moment ou une pensée réelle ?

Comment me reconnaître en ville ? Je suis très souvent habillée d'un débardeur rouge comme le sang plein de vie qui pourrait couler de votre cou et finir dans ma gorge. Du sang chaud, oui. Avec ce haut, je me plais à porter une jupe noire s'arrêtant juste au dessus de mes genoux. Une belle ceinture noire à la boucle formée de deux petites épées fait la jointure entre les deux vêtements. Je termine par une pair de haut-talons noirs qui ajoutent sept centimètres à mon mètre 74. Vous n'en douterez plus en me voyant, mais je vous assure que ces vêtements mettent en valeur mes formes au point qu'aucun homme reste indifférent à ma vue ... ! Aucun homme, ou aucune femme !

Caractéristiques mentales :

Je vous arrête tout de suite, j'ai vécu assez longtemps pour savoir que jamais il ne faut donner ses attraits psychologiques. Si la personne vous veut du mal, ou vous voudra du mal sans que vous ne le sachiez, vous lui donnez la plus efficace des armes. Ne jamais dire aux autres comment vous fonctionnez, jamais. Cependant, je suis consciente que sans informations, vous risquez de très vite attiser ma colère, ma rancoeur et surtout, mon envie. Je suis habituellement douce avec les gens, et ce pour une très bonne raison... Toutefois, étant de la vieille école, vous ne serez pas sans savoir que les manières sont pour moi la plus essentielle des choses dans le savoir-vivre. La politesse m'est importante, de la tenue une fois à table, de la délicatesse dans vos gestes... D'ordinaire, je suis agréable avec ceux et celles qui savent, en conclusion, se tenir en public.

Pendant ma longue vie, j'ai pu goûter les mets les plus exquis des grandes nations, j'ai pu boire le breuvage des dieux et pourtant, rien n'était aussi bon que le sang de la première vierge qui m'eut été donnée de saigner. C'est à cause de cela qu'un autre attrait de ma personnalité est né. Il fut un temps où j'étais une demoiselle très réservée mais pour pouvoir trouver d'autres filles n'ayant pas encore goûté aux joies du sexe, il me fallait me faire désirable ce qui laissait sous-entendre de drôles d'idées dans leur naïve tête... Ma jalousie des biens d'autrui s'est démultipliée à cause du vampirisme et pour prendre ce que les autres avaient, il suffisait de les attirer jusqu'à l'inéluctable destination des amants... J'admets que le plaisir était toujours aux rendez-vous mais je vous rassure, ce traitement n'est réservé qu'aux mauvaises âmes et grâce à Dieu, je n'ai pas eu à le faire bien souvent. Pourtant, comme étant la plus belle des femmes, j'ai dû me résoudre à stopper le compte après mon premier siècle de vie. Cela devenait trop... sportif à mon goût.

Il vous faut savoir autre chose. Celui ou celle qui ose faire du mal de quelque manière que ce soit à une personne que j'apprécie, comme ma tendre amie Isadora, ne mérite aucun autre châtiment que celui de la souffrance.
Enfin, si vous espérez m'attaquer, soyez prêts et non peu nombreux, je suis quelque chose de très violente, de très dangereuse et ma nature d'envieuse me pousse à agir de manière très cruelle dans certaines circonstances si bien qu'on me dit souvent que je suis l'incarnation même du pêcher capital de l'envie...

Biographie :

Aujourd'hui, je suis peut-être la créature la plus puissante jamais vue jusqu'à ce jour mais bien avant de devenir ce que je suis, j'ai pu goûter aux joies que procure la vie de simple humaine.

Je suis née en la belle année que fut la 1247è de notre ère sur le sol qui se trouve actuellement être espagnol. Je n'eus pas la joie d'être fille de bonne famille mais malgré notre pauvreté, nous avons su vivre dignement et mes parents ont réussi l'impensable: me faire vivre telle une princesse. Il était facile de me faire plaisir car n'ayant rien eu dans ma tendre enfance, tout petit présent que l'on me faisait avait une grande valeur à mes yeux d'innocente. Néanmoins, je peux dire que mes plus beaux jours se sont arrêtés à mes douze ans. J'entrais lentement dans la puberté et au fur et à mesure que les années s'ajoutaient au compteur, plus je m'apercevais que pour me faire bien grandir, les deux personnes les plus importantes dans ma vie se tuaient à petits feux. Tel fut mon premier malheur. Les conséquences de cette observation ne se firent pas attendre ; je commençais d'abord par manger moins, pour laisser un maximum de pain et de viande séchée à mes parents qui devaient, car je le voulais, recouvrer meilleure mine. Un jour où tous les deux travaillaient, je me suis rendue au marché du village où j'ai trouvé bon acheteur pour les quelques beaux vêtements que j'avais. C'était lourdement chargée que j'y étais allée et à peine plus de deux poignées d'enfant je reçus de pièces. Toutefois, telle ne fut pas la surprise de mes paternels lorsqu'ils eurent remarqué la petite sacoche à côté de leur bourse. Au niveau de ma vie sociale, je m'étais écartée de mes amis pour apprendre les élémentaires de la survie par moi-même. J'étais encore très jeune, certes, mais allumer un feu, savoir où se trouve le Nord et se nourrir de petits insectes s'apprend très facilement.

C'est sur ce train de vie que j'ai traversé mon adolescence, je voyais mes parents plus souriants plus joyeux alors que mon visage ferme montrait l'existence primitive à laquelle je m'était adonnée. Au lieu de manger des invertébrés, je chassais le coyote et le sanglier jusqu'à ce qu'un second malheur me tomba dessus. Notre roi bien aimé succomba à la gangrène et son descendant ne se fit pas prier pour instaurer de nouvelles règles très peu confortables pour nous, le prolétariat. Une nouvelle taxe fut instaurée obligeant les riches comme les pauvres à payer près de cinquante pour-cent de leurs revenus. Le bougre avait aussi pensé à ceux qui chassaient et il avait passé la chasse sur ses terres sous prohibition et comme il ne s'était pas gêné pour acheter tout le territoire, la chasse était tout simplement devenue interdite. Toutefois, ma famille devait bien manger pour vivre, aussi lorsque nous fûmes presque entièrement dépouillés par cette nouvelle taxe, je me suis remise à la recherche de sanglier. Mon troisième malheur fut de ne pas avoir pensé que la garde serait à ce point présente. En plein milieu de la forêt, au lieu d'être la prédatrice, je fus la proie. Une flèche d'un habile archer m'atteignit dans le dos et sous la violence du choc, je basculai dans le petit dénivelé qui limitait le bois. C'est aux portes de la mort que je me suis retrouvée devant la petite chaumière que je voyais à chaque fois que je chassais avant que l'ancien roi ne décède.

C'est avec surprise que je vis une vieille dame s'approcher de moi et me glisser doucement à l'oreille : « Veux-tu vivre ? »

J'écarquillai alors les yeux, prise d'assaut par la douleur de mes os brisés et de mon poumon perforé. Elle me répéta alors : « Veux-tu vivre ? » L'articulation devenait difficile mais je parvins toutefois à répondre un oui avec détresse. Cette dame porta alors une main sur mon visage en posant l'autre sur ma poitrine et se mit à parler dans une langue que je ne connaissais pas. Une langue qui m'avait l'air plus ancienne que les dieux et c'est sur ses paroles dures que je perdis connaissance... Pendant ce long sommeil sans rêves, j'avais l'impression de flotter dans un liquide chaud et rouge, entièrement nue, je ne pouvais pas respirer, la seul chose que je devais faire c'était ingurgiter ce liquide infecte pour rester vivante. Je l'avalais sans arrêt car lorsque je le buvais, je n'avais pas besoin de respirer, un peu comme un enfant dans le ventre de sa maman. Je perdis la notion du temps et c'est lorsque je sentis une impressionnant bouffée de chaleur qu'un voile de ténèbres tomba sur le lieu et je me réveillai en sursaut.

Ma vue mit quelques minutes avant de se stabiliser, mes membres étaient lourd au mouvement, mes oreilles comme bouchées et je ne respirais pas. C'était comme quand je flottais dans ce liquide épais. C'est alors que la vieille femme dont j'avais un vague souvenir fit son entrée dans ce qui ressemblait à une chambre et elle déposa un frêle main sur mon épaule ce qui mystérieusement mit tous mes sens en éveil. La première chose qui se produisit fut un très long et puissant cri de ma part. En effet, je sentais mes poumons qui vraisemblablement se déchiraient, comme une première respiration de nouveau-né. Le cri fut plus puissant que la normal si bien que cela alerta les gardes qui rôdaient encore un peu plus haut dans la forêt. Après plusieurs dizaines de secondes, je m'arrêtai enfin de hurler pour être à nouveau prise par d'autres maléfices. J'entendais tous, mais tous au sens littéral. Le vent dehors, les flammes des bougies sur les murs, la mouche qui volait et surtout, la respiration lente de la vieille femme qui se trouvait à ses côtés. Son coeur, ses battements me rendaient folle.

« C'est du sang que tu veux, mais pas le mien... »

M'eut-elle dit après avoir probablement remarqué mes canines pointues que je n'avais moi-même pas senties pousser. Soudain, on frappa à la porte et ma seule pensée à cela fut d'enfoncer la porte et de m'attaquer à ces nouvelles personnes que je ne voyais plus qu'en poches de sang. Du sang, c'est tout ce que je voulais dans ma gorge, rien d'autre, comme si j'étais en addiction après de nombreux jour d'intoxication. D'une seconde à l'autre, je m'étais dissipée et comme portée par le vent, je me retrouvais devant la porte que j'ouvris sans attendre. Trois, trois gardes étaient debout devant moi l'air stupéfait et pour cause, je ne m'étais pas aperçue de ma nudité mais qu'importait les vêtements que je portais, je ne voulais qu'une chose, les sucer jusqu'à satisfaction de mon appétit. Le premier ne dut rien comprendre lorsque je lui brisai la nuque et que je lui bouffai littéralement la gorge. Je sentais ce liquide divin couler dans mon oesophage, c'était si bon ! Je ne pus malheureusement pas combler mon envie que les deux autres gardes avançaient l'épée à la main. Je laissai tomber le corps de ma première victime sans pour autant desserrer la mâchoire tant je voulais son sang et de ce fait, je lui arrachai un morceau de cou... Ahah c'était génial ! En le laissant chuter, je sortis une épée que je lançai sur le plus proche et je fus plus que surprise de le voir s'envoler sous le contact de l'empalement! Le dernier ne comprenait plus rien et ne cessait de crier : « Démon ! Démon ! » Je le repoussai mais n'ayant pas connaissance de ma nouvelle force, ma main le transperça en éjectant son coeur de la poitrine.
Tout ce sang,... tout ce sang autour de moi et sur mon corps, j'en perdais la tête.
C'est en voyant les trois cadavres que je me rendis compte de ce que je venais de faire, et je fondis en larmes.

La vieille femme m'hébergea et m'expliqua alors tout. Elle me raconta l'histoire de Dracula, le premier vampire originel. Elle me raconta qu'elle l'avait croisé une fois et qu'en qualité de sorcière, elle ne pouvait le laisser partir et continuer ainsi à massacrer de pauvres innocents. C'est là que j'appris d'elle qu'elle manipulait la magie. Tout ça était nouveau pour moi, je ne croyais pas qu'un monde aussi surnaturel pouvait exister en plus du nôtre mais la chose qui m'avait pousser à croire en ces histoires était tout simplement le fait qu'elle avait fait de moi une vampire. Lors de l'affrontement entre Dracula et cette pauvre femme qui m'était venue en aide, elle lui avait prélevé un peu de son sang qui coulait d'une moche blessure qu'un puissant sort lui avait fait. Elle allait y rester, m'a-t-elle dit, mais l'aurore se montrait et le soleil l'avait poussée à s'enfuir. Elle m'avait fait boire cette fiole de sang de Dracula juste avant que je ne meurs. Ainsi c'était donc passée ma transition. Etais-je contente de voir ce que j'étais devenue ? Il se pourrait bien que oui mais je fus très rapidement rattrapée par la réalité, j'étais devenue une tueuse. Quand les nuits je remontais au village, mon envie de sang était constante. Dès qu'un villageois passait devant moi, je l'enlevais et le vidait de son sang comme un habitué de bar viderait une bière. Je devais néanmoins rester discrète car si j'avais bien une peur, c'était que mes parents me voit telle que j'étais devenue. Cela durait jusqu'au jour où je m'attaquai à la mauvaise personne. La sorcière. Evidemment.

« Ton envie de sang, tu dois la contrôler ! Je ne t'ai pas sauvée la vie pour que tu voles celles de ceux qui ont partagé la tienne ! Je peux t'aider, mais tu devras y mettre du tiens ! »

Cette petite vieille, croyait-elle être en mesure de me donner des leçons ? En lui riant au visage, je m'approchai de son coup lorsque d'un claquement de doigt elle me plaqua contre le mur de la petite maison derrière laquelle je l'avais emmenée.

« Qu'arrivera-t-il lorsque tu attaqueras tes propres parents ? »

A ces mots j'écarquillai les yeux ! Ce qu'elle venait de dire me semblait être la chose inenvisageable ! Jamais je n'aurais fait de mal à ma famille. Comment pourrais-je mordre ceux qui m'ont tant donné ?

« Tu ne m'as pas reconnue, les reconnaîtras-tu ? »


Elle avait raison... Si je n'apprenais pas à me contrôler, je pourrais les blesser, les tuer, mes propres parents ! C'est alors qu'une nouvelle page de mon existence commença. Tous les jours, je ne buvais qu'une dizaine de centilitres de sang qu'elle me donnait dans un flacon et c'est petit à petit que je redevenais sereine. Plus les semaines passèrent, plus les exercices évoluaient et plus je m'exerçais, plus de facultés je découvrais comme celle de pouvoir me changer en brume pour me déplacer plus discrètement, pouvoir lire dans les esprits des êtres humains, les hypnotiser même. Tous ces dons que je trouvais fabuleux ! Toutefois, les exercices ne portaient pas leurs fruits comme la sorcière l'espérait. Elle eut alors la plus terrible des idées, une idée si monstrueuse qu'elle fut sa dernière. Elle me présenta un homme et une femme dont le temps et la famine avaient marqué le corps. Ils avaient les veines ouvertes et le sang coulait à flot de leurs poignets. Elle me dit alors :

« Retiens-toi ou tu le paieras cher ! »

Une méthode radicale, mais inefficace car de leur sang je les ai vidés. C'est alors que les cagoules qu'ils portaient disparurent en un claquement de doigts de la sorcière. Je crus rater un battement... Ces visages, je les connaissais, c'était mes parents.. Folle de rage, je me retourner contre la sorcière.

« Vous m'avez pris tout ce que j'avais d'humain en moi... A mon tour... ! »

Elle me regardait dans le blanc des yeux et j'en profitai.

« Vous allez prendre votre couteau et vous poignardez chaque centimètre de peau qui recouvre votre bras droit. »

Alors qu'elle se mutilait, je regardais les corps sans vie de mes parents et des larmes coulaient de mes yeux océans. Pendant des années je n'avais qu'une envie, vider les villageois de leur sang, je voulais leur sang et la seule chose qui m'empêchait de le faire était la présence de mes parents dans ce village. Une fois que la sorcière eut fini, j'entendis ces pensées qui était de me lancer le couteau. C'est ce qu'elle fit mais hélas, il traversa la brume que j'étais devenue, je l'entourai et finis par me matérialisé derrière elle. D'un geste aussi rapide que puissant, j'enfonçai ma main dans son dos et je lui arrachai la colonne vertébrale dans un craquement monstrueux.

Je n'étais pas fière mais j'avais envie de la tuer après ce qu'elle m'avait fait et ce que je veux, je l'obtiens. Toutefois, son exercice eut pour conséquence mon dégoût du sang. Je me rendis compte qu'elle devait savoir qu'en m'offrant mes parents en buffet, elle allait être tuée par ma colère et ma cruauté. Savait-elle aussi que mon envie de sang serait ainsi calmée ? Elle l'espérait sûrement. C'est donc ainsi que mon côté vampire fut sous mon contrôle. Certes de manière involontaire mais l'important est que les dernières actions de la sorcière aient fonctionné.

Voilà comment je suis devenue une vampire accomplie. Bien sûr, au fil des siècle je me suis améliorée dans toutes mes compétences. Cependant, il manque un chapitre à mon histoire. Le chapitre de mon hybridation, bien évidemment.

J'ai rencontré mes premiers loups-garou pour la première en Suède vers les années 1640. Ils m'avaient apparemment découverte telle une vampire et ils ne s'étaient pas gênés de faire courir le bruit dans tout le village. Moi qui étais contente d'être enfin installée... Ma petite maisonnette fut un soir entourée de foule brandissant fourches et torches. Les premières flammes grimpèrent sur mon logis... J'avais peur à l'idée de devoir me défendre, de devoir faire une nouvelle tuerie. Malheureusement, c'était soit eux soit moi et Dieu sait à quel point je tenais à la vie. J'avais envie de vivre encore. Envie... Toujours l'envie qui guide mes choix... Je devais sortir mais le soleil n'était qu'au crépuscule. Je voyais les flammes m'entourer et c'est au dernier moment que l'ultime rayon lumineux disparut. Instantanément, je me changeai en brume et je quittai la maisonnette en flammes. Je réapparus derrière la foule et les nuques se brisèrent comme des cure-dents. Une, deux, trois, cinq, dix, quinze, vingt, trente.... Les loups-garou ne pouvaient rien faire car la lune n'était pas entière. Du moins c'est ce que je pensais mais l'un d'eux se changea tout de même. Lors de la transformation, j'eus une idée de génie malgré la surprise de voir une transformation à lune incomplète! Je m'approchai de lui aussi rapidement que le vent et avant qu'il ne prenne complètement sa forme de loup, je lui ordonna de massacrer tous les membres de sa meute. Son visage distordu fut pris d'étonnement. Devant le massacre, je ne pus m'empêcher de rire.

« Que vous êtes pitoyables, vous les loups-garou ! C'est un véritable calvaire d'être sous l'emprise de cette malédiction ! »

Le massacre continua et les deux derniers debout furent l'alpha et moi. L'alpha qui avait repris sa forme humaine. Je m'approchai alors de lui, voulant quand même boire le sang d'une personne au milieu de tous ces cadavres, je le relevai et en approchant mes lèvres de son coup, il me susurra à l'oreille :

« Je te maudis, vampire, je te maudis comme je l'ai été... »
« Merci, petit chiot !»

Lui répondis-je. Est-ce que je m'attendais à être vraiment maudite ? Bien sûr que non...
Je me promenais dans une forêt noire, une nuit où les étoiles brillaient tels les plus étincelants des diamants. Je savais que la lune s'annonçait pleine ce soir-là mais comment aurais-je pu un seul instant croire aux mots que m'avait dit un ennemi vaincu à l'esprit torturé ? Il m'avait maudit comme lui l'avait été, ce sont les mots qu'il m'avait adressés. Jamais je ne me serais préparée à cette malédiction car étant déjà vampire, je ne pensais pas que des gènes de loup-garou pourraient fusionner avec les miens. Cette nuit-là, je m'attendais à sentir la caresse délectable de l'astre nocturne sur ma peau mais à peine sa lumière divine s'était abattue sur moi qu'une vive douleur s'empara de moi. Tout d'abord, c'est du sang qui me remonta la gorge avant de forcer le mur que formaient mes dents pour finir par décorer la terre de pourpre. Je voulus porter une main à mes lèvres mais le bras que je levais se tordit dans un fracas d'os brisés. les premières plaintes qui se changèrent très vite en hurlements bestiaux accompagnaient les fractures incessantes dans la cacophonie infernale qu'était ma première transformation... Au fur et à mesure que je changeais d'apparence, je perdais la raison et ma conscience. Mon dernier souvenir reste la frayeur que m'imposait la fourrure sauvage qui recouvrait mon corps.

La dernière chose que je pourrais vous narrer serait mon arrivée en ces lieux. Il n'y a chose plus fortuite que celle-ci. Vivre mi-louve, mi-suceuse de carotides ne me plaisait pas. Certes ma nouvelle résistance au gardien de la vie humaine sur terre m'octroyait une nouvelle liberté mais j'étais du coup bien plus vulnérable Je ne pouvais pas supporté cela encore et encore, je devais à tout prix trouver un moyen de stopper cela. Toutefois, la deuxième pleine lune fut bien moins douloureuse, la transformation plus rapide mais le degré de douleur toujours très élevé. La troisième était identique à la deuxième... Il m'eut fallut près de dix ans pour apprendre à maîtriser mon côté louve-garou. Dix ans de torture et de massacres à chaque pleine lune. Maintenant, je peux gérer mes transformation et comme l'alpha que j'avais saigné, je peux changer d'apparence quand bon me semble. N'est-ce pas cool ? Toutefois, j'évite car la douleur est insoutenable même si la métamorphose se fait naturellement quand la lune est pleine et ces nuits-là, je m'isole dans les forêts. Je me contrôle quand je suis sous cette apparence, mais c'est difficile de maintenir la bête en cage.

Les conséquences de mon hybridation sont assez bonne je dois dire, outre mes transformations. Je peux enfin me balader au soleil, vivre de jour comme de nuit. Etant la fusion de deux malédictions, je résiste beaucoup mieux aux objets bénis que tendent les croyants vers moi mais malheureusement, l'argent me fait un mal fou et me blesse dangereusement. C'est sûrement ma faiblesse en tant que louve-garou...

Après cet épisode, je me suis baladée un peu partout de l'Europe, je suis même allée sur le nouveau continent d'où j'ai ramené nombreux objets de valeurs, objets achetés bien sûr.. ahah ! Finalement, je suis arrivée ici. Ce petit village me plaisait énormément, son charme ancien me rendait nostalgique ! Quelques jours plus tard, une drôle de personne était venue à moi, une belle blonde platine aux yeux d'un bleu ciel qui faisaient un si beau contraste avec mon regard océanique. Toutefois, j'ai peu aimé les manières qu'elle avait de me tourner autour. J'ai très vite compris ces obscènes intentions à partir du troisième jour d'approche qu'elle m'offrait. J'ai finalement perdu patience et j'ai violemment sorti mon épée. Dans une gerbe d'éclair la lame est apparue et étonnement, je l'ai ratée. S'en est donc suivit un violent combat dont je vous passerai les détails car remémorer ce triste passage de notre histoire serait peu comique. Oui oui, je parle bien d'Isadora Volglomir. Comme sommes-nous devenues amies ? Et bien un soir, je me suis retrouvée encerclée de démons armées de divers objets d'argent. Savaient-ils pour mon hybridation ? Très probablement l'avait-il déduit à me voir me balader sous le soleil. Quoi qu'il en soit, je n'ai pu que résister en reculant. Je pensais que j'étais faite mais c'est telle un ange des ténèbres qu'elle est apparue. Ah ah, Isadora m'a sauvée ce jour-là ! Ce combat ne m'aura coûté que de l'énergie et des vêtements que ces nigauds ont déchirés ! Comme cela s'est-il passé ? Je la laisse vous raconter ça !

Sexualité: Bisexuelle, c'est toujours mieux d'avoir l'embarras du choix.

But : Je veux vivre, être aimée et avoir !

Style de combat : Durant une dizaine d'année, j'ai appris l'art du Kung-Fu et je peux vous assurer que je fais très mal ! Il y a d'ailleurs ma ceinture noire dans un cadre que je pends sur un mur dans mes habitations ^^

Armement :
Slayer :
Irina Barretta, l'envieuse Le-cho10

Mon épée que j'ai appelée ainsi en souvenir du nom de code que j'eus durant une guerre à laquelle j'ai pris part à une époque lointaine. D'un équilibre parfait, la lame mesurant 61 centimètres précisément, je peux la lancer de manière assez précise. La lame jaillit comme par enchantement dans des gerbes d'éclairs. Quelques attaques suivront après la validation !

Pouvoir: J'ai le don de la télékinésie ! Très utile pour récupérer Slayer quand je l'ai lancée. Mon mental est d'acier, ce qui rend mn don plus performant ! Grâce à mon hybridité, je ne crains plus la lumière et bien que le feu me blesse, j'en guéris.

Sphères de départ :
-10 d'air


Sphères totales:

-20 de feu
-20 d'air
-20 d'eau
-20 de lumière
-20 de foudre


Autres:

Comment avez-vous connu le forum?
Je suis le modérateur de GNG et par conséquent,... Par conséquent de rien du tout car ça change rien x) (Allelujah)

Voulez-vous une chambre à l'auberge? Non merci ^^
Revenir en haut Aller en bas
The Phantom
Admin
The Phantom


Messages : 348
Date d'inscription : 09/09/2012

Feuille de Personnage
Rubis Rubis:
Points de Réputations Points de Réputations :
Rang : S

Irina Barretta, l'envieuse Empty
MessageSujet: Re: Irina Barretta, l'envieuse   Irina Barretta, l'envieuse Icon_minitimeVen 9 Aoû - 21:49

Très bonne fiche elle mérite le rand D et pour moi tu redeviens juge de l'envie !
Revenir en haut Aller en bas
https://devils-game.forumactif.org
Seilas Singhär

Seilas Singhär


Messages : 300
Date d'inscription : 20/02/2013

Feuille de Personnage
Rubis Rubis: 50
Points de Réputations Points de Réputations : 5
Rang : D

Irina Barretta, l'envieuse Empty
MessageSujet: Re: Irina Barretta, l'envieuse   Irina Barretta, l'envieuse Icon_minitimeVen 9 Aoû - 22:11

Bonsoir !

Bon, très bonne fiche, bonne quantité doublé d'une bonne qualité.
Passons au verdict :
Histoire : S
Description Physique : S
Description Mentale : A
Pouvoirs : B (Dommage que tu n'ait pas énuméré ceux venant de tes deux races, quel est ta véritable transformation ? Etc... Sinon la télékinésie est accepté mais ne marchera que sur tes propres armes car sinon nous emboîtons le pas aux sphères esprit.)

Note Globale : A

Ton rang est bien sûr égal à D. Je te laisse le cinquième étage de la Tour si tu le désire ^^
Revenir en haut Aller en bas
Irina Barretta

Irina Barretta


Messages : 198
Date d'inscription : 17/02/2013
Localisation : Là où le pouvoir est.

Feuille de Personnage
Rubis Rubis: 50
Points de Réputations Points de Réputations : 5
Rang : D

Irina Barretta, l'envieuse Empty
MessageSujet: Re: Irina Barretta, l'envieuse   Irina Barretta, l'envieuse Icon_minitimeVen 9 Aoû - 22:12

J'ai résumé les pouvoirs dans ma feuille de personnage.
Télékinésie, c'est sur tout non ? Je peux lever des pierres, etc... ?
Le cinquième me va.
Revenir en haut Aller en bas
Seilas Singhär

Seilas Singhär


Messages : 300
Date d'inscription : 20/02/2013

Feuille de Personnage
Rubis Rubis: 50
Points de Réputations Points de Réputations : 5
Rang : D

Irina Barretta, l'envieuse Empty
MessageSujet: Re: Irina Barretta, l'envieuse   Irina Barretta, l'envieuse Icon_minitimeVen 9 Aoû - 22:13

Oui, mais ce seront des objets légers de préférence ou sinon tu vas concurrencer les sphères esprit ^^
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Irina Barretta, l'envieuse Empty
MessageSujet: Re: Irina Barretta, l'envieuse   Irina Barretta, l'envieuse Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Irina Barretta, l'envieuse
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Echange(s) d'Irina Barretta
» Irina Barretta, l'envieuse
» Sélène Raven vs Irina Barretta
» Tournoi des 10 ans, ronde 4: Irina Barretta VS Boomerang
» Tournoi des 10 ans, ronde 1: Daisuke Van Guardner Contre Irina Barretta !

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Devils Game :: Prélude :: La Présentation :: Les Présentations Validées-
Sauter vers: